
Association Arc en Ciel
Ahmed Chami
Biographie: Poète inspiré,auteur d'articles,pamphlétaire talentueux et DOYEN des écrivains Séfraoui. Né en 1929 à Aïn-Séfra,il rejoint le PPA à l'age de dix-sept ans. Arrêté à la veille de la révolution,puis libéré,il rejoint,en 1957,l'ALN où il est officier de service psychologiques sous le nom de guerre de "Tarik".A l'indépendance ,il est au cabinet de la wilaya de Béchar ,puis chef de Daira en 1971,wali en 1982,consul à partir de 1982: Gao(Mali),Oujda(Maroc),Besançon(France).Il est l'auteur ,entre autre, de Souffles du désert (1951) ,El Erg (1961) ,Brûlures (1982) ,Pinçures (1983) ,Sous l'aile du burnous (1989) ,ces trois dernier titre paru en france.Il nous a quitté en 2004
Ouvrages:
Souffles du désert: (1951)
El Erg : (1961)
Brûlures: (Roman) édité par La pensée universelle - Paru en (1982)
Langue : Français Type : Roman
Éditeur : Paris : La Pensée universelle, ©1982.
ISBN : 2214047425 9782214047422 | OCLC: 9382524
Pinçures:(Roman) édité par La pensée universelle - Paru en (1983)
Sous l'aile du burnous: (Roman) édité par La pensée universelle - Paru en (1989)
Hommage à la mémoire de Isabelle Eberhardt , un poème de Ahmed Chami:
En hommage à la mémoire de Ahmed Chami et à celle d'Isabelle ,Nous proposons le poème suivant qui est inspiré de la mort d'Isabelle,il y a un demi siècle de cela.
Cinquante ans ont passé;Pas de fleurs
N'a caressé depuis le tombeau qui s'efface.....
Ce poème est un bouquet de mon coeur
Qu'il détruise à jamais l'oubli qui te menace.
*
Ce poème je te l'offre Isabelle
L'ingrat ! C'est maintenant seulement que j'y pense
Mais j'attendais qu'une plume bien belle
S'emparât de ton nom pour l'étaler immense
*
Ce poème,je te l'offre Isabelle
Entends ma voix ! Entends l'Oranais désertique
C'est un hommage à toi qui fut si belle
A toi dont j'ai "soufflé" les Ecrits poétiques
*
Ce poème,je te l'offre Isabelle
O ma soeur ! que pleura une oasis entière
Lorsqu'emportée par une onde rebelle
Henni te découvrit -muette- entre deux pierres.
*
Ce poème,je te l'offre Isabelle
Car de Sliman,j'aurais été l'heureux rival
Puisque dans mes rêves quand je t'appelle
La nuit,tu me fais signe en montant un cheval
*
Cinquante ans passé. Seul un poète
Pur,va s'agenouiller devant tes blanches dalles
Et l'étranger qui l'aperçoit s'arrête
Etonné de le voir si malheureux,si pale